Tu me kidnappe ?! [PV daisuke]

Cassandre bailla en s'étirant comme un chat, se dépêtrant dans les draps blancs de son lit à deux places. Elle se frotta les paupières, les cheveux en bataille et posa les pieds à terre. Elle grogna en se levant, en nuisette puis partit se prendre une douche rapide, s'habiller, se coiffer, blabla. Elle enfila ses bottes, un chat noir l'observait du haut de son piédestal soit; la commode.

Elle lui sourit en tentant de lui caresser la tête en murmurant "Salut Otello, maman revient ce soir..." elle prit ses clés et son sac puis partie en trombe dans la rue, blouse à la main. Ou elle allait d'un si bon pas ? à major tower, la se préparait une expédition. Enfin, ils allaient plutôt aller larguer des mutants dans la nature et même si ce n'était pas son job elle avait suppliée de les accompagner.

Elle n'aimait pas les méthodes du gouvernement, tout comme son père. Mais elle avait décidée de ne pas s'y opposer de peur de finir comme lui six pieds sous terre. Elle devait rester discrète et mener l'enquête, pour chercher son fils. Il y avait une raison valable aussi, elle voulait recueillir quelques échantillons de plantes de la bas, elle souhaitait étudier un peu mieux la faune et la flore que tant craignait.

Elle sortit de ses pensées, passant sa carte pour entrer. Elle posa son doigt sur un petit emplacement en verre devant une baie vitrée qui s'ouvrit en répétant son nom "Cassandra Gates, AB7. Identification terminé." elle leva les yeux au ciel, que ces voix robotiques l'agaçait...

Elle prit en charge les opérations tandis que le camion les attendait. Un homme d'une quarantaine d'année lui reluquait le derrière, elle haussa un sourcil et lui donna une tape sur la tête avec un air faussement menaçant

-Glein, si tu n'arrête pas tout de suite je te donne en pâté aux panthères après t'avoir moi même transformé en hachis parmentier.

L'autre se confondit en excuse et s'éloigna tandis que la jeune scientifique secoua la tête d'un air exaspéré. Ils ne tardèrent pas à partir, 3 fourgons se suivant à la queue leu leu dont deux contenant des mutants et un l'équipe d'étude. Au bout d'environ 30 minutes de routes ils arrivèrent, ayant emprunté un chemin dans la jungle.

Ce n'était pas la première fois que Cassandra sortait, malgré toute les radiations dans l'air elle aimait bien le vert, la nature et tout le bazar. Puis c'était tellement intéressant ! les militaires les observaient d'un mauvais oeil, ceux la pensait toujours que les scientifiques n'étaient qu'une bande de timbrés.

Lorsque les tremblements s'arrêtèrent elle sortit d'un bond, ses longues jambes aux grains laiteux qu'elle avait laissée à l'air libre brillant d'un éclat blafard. Elle se détacha les cheveux, les laissant tomber en cascade sur les épaules et prit du matériel. Elle prit un détecteur de radiation, il y en avait partout bien sur mais certains endroits ou elles étaient plus forte et ces endroits la étaient plus ou moins différent des endroits ou il y en avait moins.

Elle s'approcha de l'orée de la jungle, trouvant un papillon d'une belle couleur azure presque fluo. Les yeux brillants elle le suivit, s'avançant un peu en travers des racines. Elle se figea, sentant une présence, regardant autour d'elle, avec l'impression d'être épiée. Elle murmura d'une voix qui sonnait comme un étrange écho

-Qui est la ?

La jeune femme frémit doucement à la voix qui résonna. Elle jeta un regard méfiant à la forêt, commençant à voir apparaitre une silhouette, un jeune homme. Ses yeux bleutés coulèrent avec inquiétude jusqu'à l'arme dans son dos. Elle cilla doucement en se redressant, fouillant sa poche arrière à la recherche de son gun de secours. Elle eu un minuscule sourire, le vent balayant ses cheveux ondulant de reflet ombrageux. Qui cela pouvait il bien être ? Il était jeune, une quinzaine d'année tout au plus... Pourtant il était plus grand qu'elle d'au moins une dizaine de centimètres ! ça l'agaçait un peu.

Elle avait beau fouiller dans sa poche, palpant tout les endroits, son pistolet n'y était pas. Elle se souvenait avec désarrois qu'elle l'avait laissé dans le fourgon, bon dieu elle se sentait complètement exaspérée. Elle soupira, jetant un regard inquiet à ses arrières, les scientifiques, les militaires et tout le bazar se trouvait derrière un talus, par conséquence il ne pouvait la voir. Elle recula un peu, jetant un regard sombre à l'autre

-Tu es un mutant ? Qu'est ce que tu va faire ? Me tuer ?

souffla t elle avec une certaine méfiance, en croisant les bras, lui lançant une œillade remplit de défi. Elle avait un peu peur mais à quoi cela servait ? Elle prenait sa voix autoritaire, croisait les bras et se campait fermement sur ses jambes pour lui faire face. Non, elle devait se persuader qu'elle n'avait pas peur, ce n'était qu'un gamin après tout. Oui enfin un gamin mutant avec une arme et une drôle d'expression, mais on s'en fiche !

La jeune femme se raidit un peu mais garda un visage calme, plissant simplement les paupières. Elle détourna les yeux en direction d'une montagne au loin, allait elle mourir ? Ce serait bête. Comme si elle allait abandonner si facilement. Elle le fixa dans les yeux et sortit soudainement une fine lame de sa botte, elle l'avait pratiquement oubliée celle la !

forcément, étant scientifique, certain pense qu'ils sont seulement les grosses têtes mais dès leurs entrées dans le centre ont les entrainent au combat primaire. Juste des règles de bases mais c'est déjà pas mal. Elle recula doucement, brandissant le canif à la pointe empoisonnée d'un produit de sa concoction avant de sourire

-Non merci je crois que ça ira !

Elle se mit à courir, enlevant ses chaussures à talon noirs dans la course, bon sang elle avait bien choisit son jour ! elle continua pieds nus avec pour but de rejoindre le sommet du talus et atteindre le camp. Elle savait ne pas être forte pour battre un mutant, elle en avait déjà fait l'expérience...

Surtout si celui ci était un cannibale sadique et psychopathe légèrement drogué aussi. Elle se mordit la lèvre, manquant de trébucher, atteignant presque son but, s'apprêtant à crier de toute la voix qu'elle avait (sachant qu'elle en avait beaucoup du coffre)

Rha j'y étais presque ! et j'avais trébuché comme une idiote, foutue maladresse, foutue chaussure à talon, foutue moi ! c'était trop débile... Il m'avait rattrapé en plus de temps que je ne le pensais, et bien sur ça m'avait laissé une once d'espoir qui c'était envolé en un clin d'oeil lorsque j'avais buté par terre et quand j'avais senti une main m'empoigner violemment le bras, me tirant en arrière par la même occasion.

Il coupa par la suite tout accès à mes voix respiratoire ce qui m'empêcha de hurler à la mort mon cri de diva en détresse, je grogne en sentant ses doigts me bruler la peau, comme comme.... DU FEU ! ha ça non non ! il sait pas combien de temps je met pour l'entretenir cette peau ? Je me mords les lèvres, j'avais vécu pire mais ça faisait quand même mal.

Pourtant les larmes aux yeux, je n'avais pas peur et c'était seulement parce que ça piquait. Je pousse un cri étouffé, les sourcils froncés, pourquoi j'avais pas gardé les chaussures à talon ? Je lui aurais écrasé le pied et ça aurait suffit, mais non ! fallait vraiment que je fasse tout de travers au jour d'aujourd'hui.

"Mais... on fausse compagnie à son ami ! Moi qui comptais aller chasser avec toi"

Je soupire intérieurement, non franchement l'humour ça ne lui allait pas. Je lui aurais bien envoyé une réplique acerbe dans la figure mais sa main était toujours plaqué contre mes lèvres avec fermeté. L'idée me traversa de la mordre mais je la repoussait, si c'était un cannibale ça lui donnerait de mauvaises idées et bon dieu je déteste les mauvaises idées. Il semblait réfléchir, mais vas y mon gros prends tout ton temps !

c'est pas comme si t'étais en train de me cramer le bras. Soudain je sentis quelque chose d'humide contre ma joue, des larmes ? Ce taré pleurait ? On aura tout vu ou alors c'est simplement son problème mental qui lui joue des tours. Je l'observe du coin de l'oeil, tentant de me calmer. Je lisais bien dans son regard que c'était réel, pourquoi avait il si mal ? Elle se souvenait...

Non elle connaissait cette douleur, celle d'avoir perdu un proche, un parent... Il avait cette même lueur dans les prunelles que lorsqu'elle avait perdu son enfant. Tu as perdu quelqu'un qui t'es cher, la douleur est vive, tu veux le retrouver. aurait elle aimer dire mais elle ne pouvait rien faire, l'autre l'immobilisait et l'empêchait, soit dit en passant de presque respirer en l'étouffant à moitié.

Ha enfin il enlevait sa main de mon visage ! je pris une bouffée d'air tendit qu'il m'entrainait dans la forêt sans me laisser trop le choix. J'avais un mauvais pressentiment à ce propos, j'adorais la jungle certes mais ça ne l'empêchait pas d'être effrayante, une de ces bestioles m'avaient d'ailleurs laissée un très mauvais souvenir. Il me poussa avec force contre un arbre, m'assommant à moitié, bordel mais quelle brute ! je me laisse glisser contre, un peu sonnée, des papillons noirs voletant dans ma vision.

Le temps que je retrouve assez mes esprits il se penchait déjà vert moi avec une corde, hoo non... Après m'avoir attachée solidement je serre les dents, je ne pouvais pas bouger et ça me compressait la poitrine comme les bras, me coupant la circulation du sang, j'espérais ne pas rester des lustres accrochée la dessus. Ce n'était pas très agréable mais déjà mieux que tout à l'heure.

"J'espère que je suis tombé sur une bonne scientifique, sinon j'ai aucune chance de partir d'ici..."

J'eus un rictus ironique, le pauvre, avec moi il allait pas aller bien loin. J'étais peut être plutôt renommée, cheffe de plusieurs sections et assez importante pour les militaires nous "les grosses têtes" on étaient tous pareils. Ils ne faisaient pas beaucoup la différence entre un novice et un mature, ce qui pouvait parfois poser quelques problèmes... Enfin surtout qu'ils avaient reçu l'ordre de tirer sur tout ce qui pourrait être une menace en l’occurrence moi si j'étais avec ce garçon.

Et bien et bien j'étais vraiment foutue de chez foutue, il fallait vraiment que je trouve un moyen de me sortir de ce merdier. Pestais je en me mordant les lèvres, mon esprit bouillonnant à toute allure. L'autre continuait à me regarder avec ses yeux remplis d'envie, me collant un frisson à l'échine. Si je me transformais pas en passoire sous le coup des balles je serais cuite et dévorée vivante, enfin c'est ce que j'en avait l'impression.

-Bon, maintenant je suis sérieux. Tu es venue ici pourquoi ? Tu es importante pour la Cité ? Tu es venue avec de nouveaux mutants ? Des militaires ? Répond faux à une seule question et je me ferais un plaisir de te faire cuire et de te donner à manger aux animaux de la forêt. Pour en avoir croisé pas mal, je peux te dire qu'ils sont pas très sympas.

je soupirais avec une grimace toujours exaspérée, non mais il me prenait pour qui ? et qu'est ce que je disais ? Bien sur, je savais que les animaux n'étaient pas très "sympa" comme il disait mais si ils n'étaient pas dangereux on n'aurait pas des murs immenses et des centaines de soldats avec nous. ben il n'y allait pas y arriver pas comme ça même si c'est bien ce que je pensais, il comptait m'utiliser pour pénétrer dans la cité. Je secoue la tête avec les sourcils froncés

-Tu es inconscient, il te tireront dessus, moi avec. J'ai beau être importante, si la sécurité de la ville est mise en péril ils n'hésiteront pas à tirer. Si je suis venue ici c'est pour des recherches sur la faune et la flore de l'environnement touché par les radiations, c'est ainsi depuis toujours. Il y à une autre raison, je veux retrouver une personne chère à mes yeux qui à été envoyée hors de la ville. Si tu veux me tuer fait le mais je ne te laisserais pas faire.

Finis je avec un regard de défi à l'autre, je n'avais pas mentis, tout ce que j'avais dit était strictement la vérité. Pourquoi mentirais je après tout ? Mais pas sur que l'autre me crois, après tout si sa folie l'aveuglait et laissait place à sa raison ça serait dangereux pour le jeune homme et pour moi également. Ce serait une fin bien idiote.j'étais ici avant tout pour la recherche, mais mon deuxième but était de retrouver mon fils. Ne comprenait il pas ? je ne pouvais pas mourir ici, je n'avais pas le choix.